lundi 30 novembre 2009

The Economist : Une crise dangereuse dans la génétique Humaine

Un article qui confirme largement ce que j'écris depuis le début de ce blog. Mais maintenant c'est dans un journal des plus sérieux et renommé : The Economist.

L'article est visible en entier ici. J'en traduit néanmoins les éléments les plus importants.

Human geneticists have reached a private crisis of conscience, and it will become public knowledge in 2010. The crisis has depressing health implications and alarming political ones. In a nutshell: the new genetics will reveal much less than hoped about how to cure disease, and much more than feared about human evolution and inequality, including genetic differences between classes, ethnicities and races.
 La génétique humaine est confrontée à un cas de conscience qui deviendra publique en 2010. Ce malaise a des conséquences décourageantes en matière de santé et dangereuses dans le domaine politique. Pour résumer, la nouvelle génétique va révéler beaucoup moins qu'esperait en matière de soin des maladies. Mais elle révélera, beaucoup plus que craint dans le domaine de l'évolution humaine et des inégalités, notamment en matière de différences entre les classes, les ethnies et les races.
 

The trouble is, the resequencing data will reveal much more about human evolutionary history and ethnic differences than they will about disease genes. Once enough DNA is analysed around the world, science will have a panoramic view of human genetic variation across races, ethnicities and regions. We will start reconstructing a detailed family tree that links all living humans, discovering many surprises about mis-attributed paternity and covert mating between classes, castes, regions and ethnicities.

Le problème du [re]séquencage de données est qu'il révèlera bien plus à propos de l'évolution de l'être humain et des différences ethniques qu'à propos des gènes des maladies héritables. Une fois l'ADN analysé à travers le monde, la science aura une vue panoramique des variations génétiques entre les races, les ethnies et les régions. On commencera alors à reconstruire un arbre généalogique détaillé qui lie tout les être humains, tout en découvrant des nombreuses surprises à propos des paternité mal attribuée et des liens cachés entre classes, castes, régions et ethnies.

We will also identify the many genes that create physical and mental differences across populations, and we will be able to estimate when those genes arose. Some of those differences probably occurred very recently, within recorded history. Gregory Cochran and Henry Harpending argued in “The 10,000 Year Explosion” that some human groups experienced a vastly accelerated rate of evolutionary change within the past few thousand years, benefiting from the new genetic diversity created within far larger populations, and in response to the new survival, social and reproductive challenges of agriculture, cities, divisions of labour and social classes. Others did not experience these changes until the past few hundred years when they were subject to contact, colonisation and, all too often, extermination.
On identifiera aussi les nombreux gènes qui créent les différences physiques et mentales à travers les populations, et on sera capable de déterminer quand ce gène est né. Certaines de ces différences sont probablement apparus très récément dans l'Histoire. Grégory Cochran et Henry Harpending ont montré dans "L'explosion d'il y a 10 000 ans", que certains groupes humains ont vu l'accélération de l'évolution des changements durant les derniers millénaires, bénéficiant ainsi de la nouvelle diversité génétique créée précdemment dans des populations bien plus larges en réponse aux nouveaux défis dans le domaine de la survie, de la reproduction ainsi que dans le domaine social. Ces nouveaux défis ayant été introduit par l'agriculture, les villes, la division du travail, et les classes sociales. D'autres groupes humains n'ont pas subit  cette évolution dans le passé et ne le connaissent que depuis quelques centaines d'années lorsqu'ils ont été en contact avec la colonisation, et trop souvent, l'extermination.

Addentum (8 décembre 2009) : la fin de l'article:

If the shift from GWAS to sequencing studies finds evidence of such politically awkward and morally perplexing facts, we can expect the usual range of ideological reactions, including nationalistic retro-racism from conservatives and outraged denial from blank-slate liberals. The few who really understand the genetics will gain a more enlightened, live-and-let-live recognition of the biodiversity within our extraordinary species—including a clearer view of likely comparative advantages between the world’s different economies.
 Si le passage de l'étude du Génome global au séquencement fait apparaître des preuves de faits politiquement incorrect et moralement déconcertant, on peut s'attendre à avoir les habituelles réactions idéologiques, du rétro racisme nationaliste des conservateurs au déni outrageux de la gauche. Les rares qui comprennent réellement la génétique gagneront une vue plus claire et une connaissance désintéressée de l'extraordinaire biodiversité au sein de notre espèce et notamment une vue plus claire des probables avantages comparatifs entre les différentes économies.



Pour résumer ce que l'article montre (pas forcément seulement dans les passages traduits) :
- les différences génétiques entre races, ethnies et classes existent bien et sont énormes.
- ces différences entraînent des capacités cognitives et physique totalement différentes.
- certains peuples "sont en avance" dans leur évolution par rapport aux autres.  (Vu la référence à la colonisation, on suppose que les eurasiens sont en avance, et les noirs en retard).
- ces différences génétiques ont créé un avantage comparatif économique pour certaines races.

Peut être que les milieux économiques commencent à se rendre compte que le Monde ne sera plus totalement semblable lorsque les populations européennes auront disparus et auront été remplacées par des africains. Mieux vaut un ouvrier européen revendicatif à 1000 € par mois mais doté d'un QI de 100 et ne coutant pas cher à la société en terme de police, éducation, que 100 ouvriers africains à 10 € par mois à 70 de QI.

http://www.economist.com/node/14742737

Voir également:
- Distance génétiques entre races humaines
-Race, Evolution et Comportement, la Théorie du Docteur Rushton.
-Le milieu social explique t'il vraiment la plus faible intelligence des noirs ?
-Adoption transraciale et QI.

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